Avec les années, il y a de moins en moins de journalistes qui rapportent la nouvelle et de plus en plus qui la commentent, que ce soit par de l'opinion, des coups de gueule, des éditoriaux. (...) J'en suis à me poser la question : avec la surabondance d'information et l'affaiblissement du traitement de la nouvelle, est-ce que, comme citoyen, on en est rendu à se magasiner une opinion? À se trouver quelqu'un qui a une opinion qui nous plaît et simplement y adhérer plutôt que de s'en forger une par nos propres moyens, par l'information qu'on voit à gauche et à droite?
Jean-François Dumas, président d'Influence communication